La mise au point est le réglage de la netteté de l'image pour une distance donnée.
Pour que le sujet apparaisse net, il faut que son image formée au travers de l'objectif coïncide avec le plan du film. Faire la mise au point, c'est en fait faire varier la distance entre l'objectif et le plan du film (le capteur dans le cas du numérique)
Généralement, ce sont les lentilles à l'intérieur de l'objectif qui se déplacent.
Sur certains appareils, il n'y a aucun réglage à effectuer : ce sont des appareils à diaphragme fixe très fermé, permettant une image nette de 1-2m à l'infini.
Sur d'autres modèles peu évolués, on trouve une bague sur l'objectif indiquant des repères de distance : à peu près un mètre, plus ou moins trois mètres... autant dire que ce type de systèmes implique une mise au point assez aléatoire.
Pour permettre une mise au point précise, les fabricants se sont tout d'abord tournés vers des systèmes mécaniques.
Mis au point dans les années 70, l'autofocus (AF) permet la mise au point automatique !
Il est dit "actif" lorsque l'appareil émet un rayon infrarouge puis calcule le temps mis par le rayon pour revenir après avoir atteint le sujet.
Le système "passif" reprend les principes optiques du télémètre, puis cède place à un traitement électronique, qui analyse les contrastes du sujet et recompose virtuellement l'image.
Généralement sur un reflex autofocus, pour faire la mise au point on maintient le déclencheur enfoncé à mi-course, avant de faire la prise de vues. L'avantage est que le photographe peut dans un premier temps centrer son sujet et faire la mise au point, puis changer le cadrage de son image tout en maintenant le déclencheur à mi-course : la distance de mise au point est ainsi mémorisée. Les collimateurs autofocus, disposés en croix dans le viseur du reflex, permettent de déterminer dans quelle zone de l'image sera faite la mise au point.
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